Dans la peau de Fabrice, ingénieur développement en R&D

Design d’application, développements… Immersion dans l’équipe “Platforms” de Diabeloop.

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Diabeloop : Bonjour Fabrice, quel poste occupes-tu chez Diabeloop ? Et, depuis combien de temps ?  

Fabrice : Je suis ingénieur développement en R&D au sein de  l’équipe Platforms. J’ai rejoint Diabeloop début 2018 après avoir passé plus d’une dizaine d’années dans un grand groupe. Il s’agit de ma première expérience dans le secteur médical et plus particulièrement dans les dispositifs médicaux. 

Diabeloop : En quoi consiste le travail quotidien de ton équipe ?

F : Notre mission consiste à supporter toute l’activité des produits Diabeloop embarqués dans les terminaux qui équipent les patient·e·s. Nous concevons et développons des services qui ne sont pas disponibles directement depuis ces produits. Pour donner un exemple concret, la mise à jour d’un dispositif à travers le réseau, que l’on appelle OTA (Over The Air), sera une de nos missions. 

Diabeloop : Comment as-tu connu Diabeloop ? 

F : J’étais en pleine recherche de nouvelles opportunités quand j’ai connu Diabeloop. Dans mes précédentes expériences, j’occupais des postes de gestion de projet, à m’assurer que mes dashboards et KPIs tendaient vers le vert plus que vers le rouge. J’avais envie de revenir sur des activités plus techniques (design d’application, développement…). Suite à un PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi), j’ai fait une formation dans la big data. Entre temps, j’ai discuté avec une personne qui travaillait déjà chez Diabeloop et j’ai trouvé l’entreprise très prometteuse. J’ai donc suivi ma formation pendant 6 mois, à l’issue de laquelle j’ai rejoint Diabeloop.

Diabeloop : Qu’est-ce qui t’a le plus séduit chez Diabeloop ?

F : D’une part, la mission de Diabeloop m’a beaucoup touché, bien que je n’ai pas de rapport personnel avec la maladie et que personne dans mon entourage ne vit avec un diabète. Ensuite, le produit m’a séduit. Avant, je ne connaissais rien au diabète. Quand on m’a expliqué ce que devait faire une personne DT1 tous les jours pour survivre, j’étais sidéré… Alors, contribuer à développer une solution qui soulage les personnes avec un diabète de type 1 de cette lourde charge mentale et leur simplifier la vie, c’est tout simplement génial ! 

Chez Diabeloop, l’humain est au centre. Notre objectif commun est de concevoir des solutions destinées à soulager les patient·e·s. 

Diabeloop : Tu as dit précédemment que Diabeloop était ta première expérience dans le secteur médical. Est-ce que ça a été simple pour toi d’intégrer une entreprise de dispositifs médicaux ? 

F : Dans mes tâches quotidiennes, je dois composer avec certains aspects réglementaires. J’ai passé du temps à essayer de les appréhender, de les comprendre… Au début, cela a été compliqué pour moi, je dois l’avouer. Si je dois vous faire une confidence, je voyais la réglementation comme une contrainte et je cherchais un moyen de passer outre. J’ai mis du temps à réaliser que c’est une nécessité, que je devais travailler “avec” plutôt que “contre”. Dans une entreprise spécialisée dans les dispositifs médicaux, il n’y a aucune possibilité de passer outre. Les équipes en charge de la réglementation et des aspects normatifs m’ont grandement aidé, elles sont toujours disponibles pour expliquer et répondre à nos interrogations. 

Diabeloop : Rejoindre une start-up après avoir passé plus de 10 ans dans un grand groupe a-t-il été un “choc” ? 

F : Cela n’a pas été un choc parce que j’y étais préparé. Et, avec le recul, je pense que c’est ce que je recherchais sans trop y penser. Auparavant, j’avais très peu pratiqué les méthodes agiles. Elles ont été pour moi une révélation. Chacun·e apporte sa pierre à l’édifice, on fait des versions, que l’on délivre et que l’on améliore ensuite (ou pas d’ailleurs). C’est une réelle opportunité de créer des choses sans se donner de freins, d’avancer à petits ou grands pas selon les jours.

Diabeloop : Aujourd’hui, qu’est-ce qui te plaît le plus dans ton métier ? 

F : 

1/ J’ai repris un chemin technique que j’avais abandonné depuis plus de 10 ans. Travailler aux côtés de personnes restées sur ce chemin est pour moi un challenge quotidien. Elles ont une expérience technique plus importante que la mienne et des réflexes plus aiguisés. Je profite de leur expérience et de leur bienveillance pour me remettre à flot. J’apprends beaucoup et je leur suis très reconnaissant pour cela.

2/ Mon métier est très varié. Déjà, dans mon quotidien, je travaille avec plusieurs technologies et sur des projets différents. En plus de mon quotidien chez Platforms, je participe à mon niveau à la vie de Diabeloop en aidant sur des tâches différentes. Comme par exemple la réalisation d’entretiens avec des candidat·e·s qui me plaît beaucoup ou la participation à des groupes de travail transverses comme celui sur la cybersécurité. J’apprécie que l’on me fasse confiance. En réalité, chaque jour est différent. 

3/ Chez Diabeloop, j’évolue dans un environnement très dynamique, très technologique. C’est agréable de venir travailler le matin, avec des gens qui ont envie de bien faire. 

Diabeloop : Si tu devais motiver quelqu’un à rejoindre Diabeloop, qu’est-ce que tu lui dirais ? 

F : Je lui dirais qu’il·elle va évoluer dans un univers très technologique avec beaucoup de variétés dans les approches, notamment en termes de langage de programmation. Les passionné·e·s de technos vont s’éclater dans cet environnement très “geek” (dans le sens positif du terme). Chez Diabeloop, on se donne beaucoup de latitude, il y a très peu de limites ! Quelqu’un qui a des idées va pouvoir en parler et sera écouté·e. 

Diabeloop : Que répondrais-tu à “ce serait formidable si…” ? 

F : Ce serait formidable si… : 

  • Notre solution était commercialement un succès. Qu’elle soit accessible à toutes les personnes qui en ont besoin, quelque soit leur pays, leur âge… ;
  • Le diabète de type 1 n’était qu’un mauvais souvenir, pour que l’on puisse, pourquoi pas, aider d’autres personnes vivant avec d’autres pathologies. Mais chaque chose en son temps…